Les chiffres sont sans appel : dotations horaires en diminution, augmentation de l'amplitude des journées et du nombre de « trous », moins de demi-journées libérées, spécialités placées le mercredi après-midi, surcroît de travail des proviseurs adjoints, effectifs en hausse dans les disciplines de tronc commun… la mise en œuvre de la réforme s'accompagne d'une importante dégradation des conditions de travail des personnels. Plus que jamais, le SNALC alerte sur le fait qu'il convient de freiner avant d'arriver dans le mur.
Le SNALC a porté la parole des collègues en demandant clairement qu'il n'y ait pas d'abandon de la troisième spécialité en fin de première. Si nous avons obtenu que la question soit traitée lors de la prochaine réunion du 11 décembre, nous sommes plus qu'inquiets du fait qu'il nous a été répondu qu’il ne se s’agissait pas pour le comité de remettre en cause les fondements de la réforme.
Le SNALC n'est pas là pour accompagner la réforme : il est là pour porter les revendications majoritaires des collègues. Et si celles-ci vont à l'encontre de la réforme, c'est la réforme qui doit changer.
Contact :
Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.