Retraites et traitements : l’éducation nationale mérite mieux
Jean-Rémi GIRARDEn effet, il est de notoriété publique que les personnels enseignants, mais aussi la majorité des autres agents du ministère, seraient incroyablement perdants en cas d'application aveugle du projet de réforme contenu dans le rapport Delevoye. Le SNALC a eu l'occasion lors de la réunion d'évoquer les simulations qu'il avait réalisées sur le sujet, et qui aboutissent à des diminutions de pension pouvant atteindre les 1000 euros bruts par mois.
le SNALC n'a jamais été demandeur d'une réforme des retraites. Il est en revanche demandeur d'une hausse salariale importante qui ne serait qu'un rattrapage parfaitement justifié pour nos collègues, dont plus personne ne conteste
C'est pourquoi le SNALC a demandé très clairement au ministre que les négociations à venir sur les « compensations » portent dans un premier temps exclusivement sur « une augmentation de la part fixe du traitement sans contreparties » (dégel du point d'indice, hausse des grilles et/ou hausse des indemnités fixes, et ce pour tous les personnels). Il s'agit de revaloriser le métier dans son ensemble.
Le SNALC est donc inquiet de l'impossibilité actuelle du ministre à s'engager sur ce périmètre de négociations. Jean-Michel Blanquer a plutôt parlé de mettre sur la table « l'ensemble des enjeux de ressources humaines » « en termes de droits et devoirs », et souhaite être « extrêmement créatif sur ces questions-là, que ce soit le sujet ORS (1), le sujet vacances… ».
Le SNALC participera bien aux négociations et notamment à la réunion du 7 novembre prochain. Il y défendra très clairement l'augmentation de la part fixe du traitement sans contreparties. Point barre.
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