Nous souhaiterions qu’il s’exprime avec clarté:
- sur la lutte contre l’immigration clandestine.
- sur la coopération avec les Comores.
- le manque de moyens éducatifs sur le territoire;
- l’attractivité du territoire.
Le SNALC s'était fixé jusqu'à aujourd'hui pour s'engager ou non dans le mouvement du 5 décembre. Il a porté et continue de porter la revendication majoritaire des agents de l'Éducation nationale et du Supérieur : une revalorisation pour tous les personnels, que ce soit par le dégel du point d'indice, la hausse des indices dans les grilles et/ou l'augmentation de la part fixe des indemnités, sans contreparties.
Le SNALC a transmis en octobre un document sur la question des rémunérations dont les services du ministère ont reconnu le sérieux. Nous avons posé tous les constats et fait de nombreuses propositions chiffrées, le tout avec un projet de calendrier de mise en œuvre. Nous avons joué aussi longtemps que possible la carte du dialogue.
Au sortir de la réunion de ce jour sur les traitements, aucune annonce concrète n'a été faite.
En conséquence, le SNALC appelle les agents à participer à la grève sur les retraites et les traitements à partir du 5 décembre. Nous déposons dès demain un préavis qui couvre la période du 5 au 21 décembre, et appelons les collègues à organiser partout des heures d'information syndicale.
Contact :
Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Contacts :
Roland HESSE, responsable national SNALC Éducation prioritaire, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Au moment ou nous rédigeons ces lignes, nous n’avons aucune information concernant une rencontre du Président Macron avec les organisations syndicales!
Nous souhaiterions qu’il s’exprime avec clarté:
Contact :
Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le 24 septembre 2019, le SNALC était convié au lancement du Comité de suivi de la transformation de la voie professionnelle, présidé par Monsieur BLANQUER. Ce comité doit suivre la mise en oeuvre des différents dispositifs de la réforme regroupés en trois grands sujets : les innovations pédagogiques, l’attractivité de la voie professionnelle et l’attention portée aux élèves les plus fragiles. Le Ministre a affirmé que cette énième réforme serait la bonne. Son discours est ambitieux mais est-il crédible ?
Le SNALC a rapporté les premières constations du terrain. Pour ce qui est des innovations pédagogiques, le chef d’oeuvre ressemble furieusement au PPCP et a peu de sens pour les formations tertiaires. La co-intervention, face à un effectif de 35 élèves ou dans le bruit des ateliers, est un dispositif chronophage pour les enseignants, qui risque fort d’embrouiller l’esprit des nombreux élèves qui ne maîtrisent pas les fondamentaux, et ne compensera pas la perte d’heures d’enseignement général.
L’attractivité de la voie professionnelle implique l’ouverture de nouvelles divisions, dans des filières insérantes existantes ou à créer, nécessitant des plateaux techniques onéreux. La baisse de la part de Taxe d’Apprentissage (de 23 à 13%) dévolue au financement des formations professionnelles scolaires ne va pas dans ce sens. Bien sûr, il y a l’apprentissage, en LP, et sa modalité particulière de mixité des publics qui se met en place discrètement.
Ironie du calendrier, le même jour, était présenté en CSL un décret prévoyant, pour les candidats scolaires aux diplômes professionnels, en cas d’échec à l’examen, l’acquisition à vie des blocs de compétences pour lesquels les candidats obtiennent une note supérieure à 10/20. Toute la vie pour décrocher son bac pro est-ce cela l’attention particulière portée aux élèves les plus fragiles ?
Le LP se transforme, effectivement, mais en une gigantesque planche à diplômes ce qui n’est pas un gage d’excellence future. Surtout, comme le SNALC le souligne à chaque consultation, cette réforme dégrade, dès à présent, les conditions de travail des PLP et, à terme, leur rémunération.